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La Langue Au Chat est le journal de la vie des élèves de la section bilingue franco-hongroise du lycée Albert Vetési à Veszprém en Hongrie. Merci pour votre visite et bonne lecture!

dimanche 31 octobre 2010

Une semaine a Bruxelles


En octobre, j’ai passé une semaine à Bruxelles pour pratiquer le français et vivre une nouvelle expérience.

Un bon conseil aux personnes qui veulent passer une semaine a Bruxelles. D’abord, il faut réserver un logement. Mais ce n’est pas tout: vous devez partir avec le numéro de télephone d’urgence du pays où vous allez, en cas d’accident. J’ai commis une erreur: j’ai réservé le logement à la Maison Hongroise. A 7h du matin quand je suis arrivée le réceptionniste a dit qu’il n’avait pas de chambre libre. Mais c’était très intéressant d’utiliser un ordinateur au Parlement Européen pour trouver une chambre. Enfin, j’ai trouvé mon logement.

Pour pratiquer une langue, la meilleure solution est d’aller à l’étranger avec deux personnes qui ne parlent pas du tout la langue de ce pays. Si vous n’avez jamais fait de réservation par téléphone à l’étranger, essayez!

La ville de Bruxelles est belle. À mon avis ce n’est pas la plus belle ville que j’ai visitée. Il fait toujours gris, il n’y a pas de soleil. C’était un peu déprimant. On y rencontre plusieurs nationalités. Au centre-ville il y a beaucoup de circulation, mais Bruxelles n’est pas une trop grande ville. Il n’y a qu’un million d’habitants. Les manifestations sont fréquentes. Tous les jours on peut voir des groupes qui sont en grève. Un jour il y avait une manifestation de lutte pour pour les droits internationaux. Le transport en commun ne marchait pas. Ce jour là nous avons marché pendant 6 heures. Il y a beaucoup plus de monuments historiques qu’à Budapest. Je vous conseille de goûter la bière belge et le délicieux chocolat.

Par Farkas Ivett, XII.C

samedi 30 octobre 2010

Interview exclusive avec une Saumuroise

Cet été j'avais la possibilité d'accueillir Claire Moreau, une Saumuroise, et de lui présenter la Hongrie. Claire faisait partie de ma classe francaise pendant mon séjour dans un lycée a Saumur en France. Nous sommes devenues tres bonnes amies. Puisqu'elle me connaissait mieux, Claire a eu envie de découvrir notre pays, la Hongrie.
Claire a passé 2 semaines inoubliables avec nous. Pendant ces 2 semai
nes nous avons découvert les principales curiosités de notre région. Nous avons visité la ville de Veszprém. Nous avons admiré le paysage de l'abbaye de Tihany. Nous nous sommes reposées dans le lac de Hévíz. Nous avons fait de la voile sur le lac Balaton et nous sommes allées a la plage pour prendre un bain de soleil. Nous avons mangé de la glace a Balatonfüred et a Balatonalmádi. Nous avons eu la possibilité de faire de petites roses de porcelaine a Herend. Dans le ZOO de Budapest nous avons caressé des chameaux et des girafes. Á la fin du séjour, on a découvert la ville de Budapest.
Comme j'étais tres curieuse des expériences de Claire en ce qui concernait la Hongrie, j'ai fait une petite interview avec elle.

- Claire, pourquoi voulais-tu venir en Hongrie?
Bien sur pour te voir. Et puis, j'avais envie de découvrir un pays étranger.

- Avant ton voyage qu'est-ce que tu savais sur la Hongrie?
Presque rien. Je savais que la capitale de la Hongrie était Budapest. Je connaissais votre plat national, la goulache. Je connaissais le vin de Tokaj. Je savais que la Hongrie était un pays sous l'emprise des soviétiques. Mais je ne connaissais pas du tout le lac Balaton.

- Qu'est-ce que tu penses des Hongrois?
Ils sont tres accueillants et chaleuruex (sauf la caissiere du supermarché SPAR).

- Á ton avis quelles sont les différences les plus grandes entre la France et la Hongrie?
Le climat, l'appétit des Hongrois, les habitudes alimentaires et vestimentaires.

- Comment est-ce que tu trouves la langue hongroise?
Ca a l'air trop compliqué. C'est une belle langue. Ce n'est pas désagréable a entendre.

- Qu'est-ce que tu penses de la cuisine hongroise?
Elle est consistante, elle est faite pour tenir une bonne journée. Il y avai
t certains plats que j'ai beaucoup aimés par exemple les pates avec des pommes de terre (krumplistészta). Il y avait certains plats que je n'ai pas aimés par exemple le káposztásrétes. En tous cas, la cuisine hongroise est une cuisine appréciable. D'ailleurs, je trouve que les Hongrois mangent beaucoup par rapport aux Francais. On me propose a manger toute la journée. Le petit-déjeuner salé me semble assez bizarre. Je pense que les Hongrois mangent beaucoup de viande et de légumes. Ils utilisent beaucoup d'épices et ils mangent de la soupe presque tous les jours.

- Qu'est-ce que tu as apprécié le plus en Hongrie?
Je trouve que le lac Balaton et le lac de Hévíz sont merveilleux. J'ai beaucoup aimé l'architecture de Budapest.

- Est-ce que vous vous occupez de la Hongrie au lycée?
On ne s'occupe absolument pas de la Hongrie en cours.

- Qu'est-ce que tu penses du francais des lycéens de notre lycée?
Vous parlez étonnement bien francais. J'admire les efforts que vous fa
ites pour acquérir toutes les finesses de cette langue.

- Quels sont les mots hongrois que tu as réussi a retenir?
Igen (oui), nem (non), kössz (merci), köszönöm (merci), szia (salut), sziasztok (salut a tous), Jó napot! (Bonjour!), Viszlát! (Au revoir!), utca (rue), kecske (chevre), cica (chat), tündérrózsa (nymphéa), majom (singe), fóka (phoque), és (et), itt (ici), magyar (hongrois) et szeretlek (je t'aime).

- Est-ce que tu as envie de retourner en Hongrie de nouveau?
IGEN : )

- Qu'est-ce que tu vas raconter sur la Hongrie quand tu retourneras en France?
La Hongrie est un pays exotique et tres beau. Ca vaut le coup d'y aller!


Merci beaucoup Claire pour tes réponses intéressantes. J'espere que
la Hongrie a résussi a t'enchanter. A tres bientot!



Par Kinga Somogyi XII.C












mardi 19 octobre 2010

Concours de BD pour groupes non-bilingues




Des terminales de classes non-bilingues - XIII.B et E - (3h de français par semaine) se sont prêtées au jeu. Les élèves ont créé des BD amusantes ou surprenantes en imaginant les dialogues des 2 personnages de la célèbre BD Les Bidochons. Nous avons aimé lire leurs créations...

Par Nathalie Errera

dimanche 17 octobre 2010

BOUE ROUGE

Le lundi, 4 octobre 2010, en Hongrie il y a eu une rupture sur un réservoir de boue rouge à côté de Ajka, environ 1 million de mètres cubes de boue rouge a inondé Kolontàr, Devecser, Somlovàsàrhely et les alentours. Bilan: 9 morts, plusieurs dizaines de blessés, des dégâts de plusieurs milliards de forints.
Mais qui est responsable de cette marée rouge? Quelles sont les conséquences sur l'environnement/ sur la santé?

La boue rouge est le produit de base de la production d'aluminium; cette boue rouge est toxique, elle pique les yeux et la gorge et brûle à travers les vêtements, la respiration de la poussière peut causer le cancer du poumon. Cette catastrophe a causé la mort de 9 personnes, des blessures graves, plusieurs sont encore hospitalisés.
Comme la rivière Torna se trouve juste à côté du réservoir de boue rouge, ce produit toxique est entré aussi dans des fleuves et à cause de l'alcalinité tous les être vivants ont été détruits tout de suite. On a essayé de protéger les rivières contre la pollution alcaline en mettant des matériaux acides dans l'eau. Heureusement on a réussi a défendre la faune des fleuves Raab, Mosoni-Duna et Danube, mais les rivières Torna et Marcal sont mortes. Le 7 octobre, vers midi la boue rouge a atteint Gyôr, à l'embouchure des fleuves Mosoni-Duna et Raab, l'eau a bouillonné, sa couleur a changé et on a même trouvé des poissons morts. Le 15 octobre, sur la partie croate du Danube on a observé qu'il y avait beaucoup plus d'aluminium dans l'eau qu'en général. Cette pollution est probablement la conséquence de la boue toxique, mais selon les autorités ce n'est pas dangereux pour l'environnement.
En plus, sur les territoires inondés on ne peut plus faire d'agriculture sauf si on change complètement le sol sur un territoire de 1000 hectares, mais évidemment ça coûte très cher.

La police s'est occupée des documents qui peuvent certifier que les réservoires de boue rouge n'ont pas été construits et utlisés correctement. Selon la direction du MAL Zrt., cette catastrophe s'est accomplie parce que le coin du réservoire a glissé sur le piédestal argilifère.
Le 9 octobre, on s'est aperçu que les digues du réservoir s'affaiblissaient de plus en plus, donc le gouvernement a pris plusieurs décisions: l'évacuation totale du village de Kolontàr, préparation des habitants de Devecser pour la fuite et la construction d'une digue qui peut défendre la région d'une deuxiéme inondation.
Heureusement pour le 10 octobre, le village de Somlovàsàrhely a limité les dégâts causés par la boue rouge grâce à l'union des habitants du village. Par contre les habitants des autres territoires inondés ne savent pas quoi faire avec la boue toxique qui couvre tout. Environ 200 habitants du village de Kolontàr disent qu'ils vont déménager, qu'ils ne veulent plus vivre là-bas.

En fait en Hongrie on ne fait rien avec la boue rouge, on la garde dans d'immenses réservoirs au total environ 55 millions de tonnes, dont 12 tonnes se trouvent à côté de Almàsfuzito, juste à côté du Danube.
En 1972, une coulée de boue grise s'est produite aux Etats-Unis à Buffalo Creek, mais c'était 30 fois plus grand que celle du 4 octobre, à Ajka. Le désastre de 1972 a fait 125 morts et environ 4000 gens ont perdu leurs maisons mais on n'a pas trouvé le responsable et les victimes n'ont reçu l'indemnisation qu'après 2 ans de litige. Même aux Etats-Unis la direction de l'entreprise a accusé la pluie. On espère qu'en Hongrie ce désastre ne prendra pas fin comme aux Etats Unis et que les responsables seront punis!


Par Papp Antonia XI.C