Soyez les bienvenus sur ce blog!
La Langue Au Chat est le journal de la vie des élèves de la section bilingue franco-hongroise du lycée Albert Vetési à Veszprém en Hongrie. Merci pour votre visite et bonne lecture!

jeudi 16 décembre 2010

Les lettres au père-noël des IX.C


C'est bientôt Noël! La classe de IX.c s'est prêtée au jeu des lettres au père-noël; nous avons apprécié leur style et leur humour...
Par Errera Nathalie

Les talents de réalisateurs de la classe de X.C

Voici un montage vidéo entièrement imaginé et réalisé par la classe de X.C. Elle a été crée afin que leurs futurs correspondants du lycée Hippolyte Fontaine de Dijon en France puissent les découvrir eux-mêmes, ainsi que leur lycée et leur ville. Bravo aux petits artistes et bon film!
http://youtube.com/watch?v=FdM4Po1PdqA
Par Errera Nathalie.

mardi 14 décembre 2010

La Journée des Élèves

Comme d'habitude cette année aussi, la journée des élèves a eu lieu Samedi 11 Décembre. Le parti élu par les élèves a organisé la journée. Pour les concours du matin il fallait partager la classe en deux groupes. La plupart de la classe a participé aux longs concours et les autres aux concours créatifs. Il y avait beaucoup de programmes animés:
On a eu l'occasion de dessiner la caricature de Monsieur Imreh László (Prof de Maths) et Mademoiselle Csatári Nóra (Prof de Biologie). Nous devions aussi créer un poème pour Monsieur Szász Péter et faire une chorégraphie sur la chanson Ice Ice Baby,pendant les concours créatifs.
Pendant le long concours nous devions raser des ballons, chanter, danser, reconnaître des chansons, faire des pompes, écrire un poème avec des mots donnés, les garçons ont fait du football et on devait imaginer des objets différents et les vendre.
Après les concours il y a eu des spectacles joués par des intervenants extérieurs: Dr Zacher Gábor qui est toxicologue, Halas Adelaide qui est ancienne élève de Vetési, Csillag Levente qui fait des courses et du saut de haies.
Le groupe de musique Kávészünet Duo est venu chez nous et a mis des poèmes en musique. Leur spectacle était très amusant.
La Journée des élèves était très bonne et intéressante; malheureusement le football de nuit n'a pas eu lieu à cause du mauvais temps, mais il a été reporté au Printemps.

mercredi 17 novembre 2010


Changez de style!

Bonjour tout le monde!

C’est le mois de novembre mais il fait beau! Il faut sourire, rire et tomber amoureux…comme au printemps. Comme toujours, le travail, les études, la famille, les amis, l’amour, les livres…remplissent notre vie, mais nous oublions certaines choses, comme les anniversaires et les nouveautés. Novembre est le dernier mois de l’automne. La fin de l’automne. Donc, les garçons et les filles, allez-y, faites du shopping! En hiver, bien sûr, on porte des vêtements beaucoup plus chauds qu’en automne. Mais pas maintenant. Premièrement, il faut réfléchir un peu. Où sont les soldes ? Où est-ce qu’on peut acheter des vêtements qui sont de bonne qualité mais qui ne sont pas trop chers? Et puis… où est-ce qu’on peut trouver des vêtements qui sont à la mode et qu’on aime? Nous, les expertes, allons vous répondre. Mais il y a une règle: il faut toujours rester calme pendant le shopping pour augmenter l’hormone du bonheur. On ne peut pas faire de shopping nerveusement.

Les grandes stars ont des stylistes pour s’habiller au goût du jour. Mais les gens ordinaires ont moins d’argent et ils n’ont pas de styliste. Nos stylistes sont les magazines, les personnes célèbres, les maisons de couture. La plupart des femmes préfèrent les magazines de mode: Vogue, Glamour, Joy, qui nous aident toujours, dans toutes les situations, dans presque tous les pays. Maintenant, on vous montre ce qu’ils proposent.

Le vêtement principal d’hiver est le manteau. De nos jours, il y en a plusieurs sortes, donc on peut choisir. Le manteau de Paris, qui a un haut col, le manteau de New York, dont on peut rabattre le col et le manteau de Londre qui ressemble à l’uniforme des soldats anglais. Enfin, les fourrures pour les femmes qui aiment beaucoup le chic.

En ce moment le cuir se porte. Les robes en cuir, les pantalons en cuir, les manteaux en cuir, les gants en cuir et bien sûr, les bottes en cuir. Tu es une fille très élégante si tu portes un pantalon en cuir avec un chemisier, une veste ou avec un T-shirt ou un blouson de dentelles. Une règle existe: aies l’air naturel tout en étant chic.

Contre le froid, on porte des gants. Ceux, qui sont très à la mode en ce moment, sont les gants en cuir. Ils peuvent être longs, courts, avec ou sans décorations.

Les bottes, on les porte toutes l’année. Les grandes maisons de couture ont créé les chaussures à lacets à hauts talons. Elles sont audacieuses mais aussi très féminines. Naturellement, les autres types restent à la mode: les bottes longues, courtes (bottines), à hauts talons ou à talons plats.

Mais qu’est-ce qu’on trouve sous le manteau ? De longs pulls tricotés, des T-shirts simples ou décorés, selon le goût. Les couleurs à la mode: le gris, le rouge, la couleur sable, le blanc, le noir. Le nouveau motif dominant est le léopard. Ce n’est plus grossier, c’est très à la mode. Ceux qui te disent que ce n’est pas de bon goût ne connaissent pas la mode. Ce ne sont pas eux qui travaillent chez Dior, Chanel, Dolce Gabbana ou Emporio Armani.

Grâce à ces idées, tu peux trouver ton style et acheter des vêtements avec qui tu peux encombrer les boutiques et les cabines d’essayage. :)

dimanche 31 octobre 2010

Une semaine a Bruxelles


En octobre, j’ai passé une semaine à Bruxelles pour pratiquer le français et vivre une nouvelle expérience.

Un bon conseil aux personnes qui veulent passer une semaine a Bruxelles. D’abord, il faut réserver un logement. Mais ce n’est pas tout: vous devez partir avec le numéro de télephone d’urgence du pays où vous allez, en cas d’accident. J’ai commis une erreur: j’ai réservé le logement à la Maison Hongroise. A 7h du matin quand je suis arrivée le réceptionniste a dit qu’il n’avait pas de chambre libre. Mais c’était très intéressant d’utiliser un ordinateur au Parlement Européen pour trouver une chambre. Enfin, j’ai trouvé mon logement.

Pour pratiquer une langue, la meilleure solution est d’aller à l’étranger avec deux personnes qui ne parlent pas du tout la langue de ce pays. Si vous n’avez jamais fait de réservation par téléphone à l’étranger, essayez!

La ville de Bruxelles est belle. À mon avis ce n’est pas la plus belle ville que j’ai visitée. Il fait toujours gris, il n’y a pas de soleil. C’était un peu déprimant. On y rencontre plusieurs nationalités. Au centre-ville il y a beaucoup de circulation, mais Bruxelles n’est pas une trop grande ville. Il n’y a qu’un million d’habitants. Les manifestations sont fréquentes. Tous les jours on peut voir des groupes qui sont en grève. Un jour il y avait une manifestation de lutte pour pour les droits internationaux. Le transport en commun ne marchait pas. Ce jour là nous avons marché pendant 6 heures. Il y a beaucoup plus de monuments historiques qu’à Budapest. Je vous conseille de goûter la bière belge et le délicieux chocolat.

Par Farkas Ivett, XII.C

samedi 30 octobre 2010

Interview exclusive avec une Saumuroise

Cet été j'avais la possibilité d'accueillir Claire Moreau, une Saumuroise, et de lui présenter la Hongrie. Claire faisait partie de ma classe francaise pendant mon séjour dans un lycée a Saumur en France. Nous sommes devenues tres bonnes amies. Puisqu'elle me connaissait mieux, Claire a eu envie de découvrir notre pays, la Hongrie.
Claire a passé 2 semaines inoubliables avec nous. Pendant ces 2 semai
nes nous avons découvert les principales curiosités de notre région. Nous avons visité la ville de Veszprém. Nous avons admiré le paysage de l'abbaye de Tihany. Nous nous sommes reposées dans le lac de Hévíz. Nous avons fait de la voile sur le lac Balaton et nous sommes allées a la plage pour prendre un bain de soleil. Nous avons mangé de la glace a Balatonfüred et a Balatonalmádi. Nous avons eu la possibilité de faire de petites roses de porcelaine a Herend. Dans le ZOO de Budapest nous avons caressé des chameaux et des girafes. Á la fin du séjour, on a découvert la ville de Budapest.
Comme j'étais tres curieuse des expériences de Claire en ce qui concernait la Hongrie, j'ai fait une petite interview avec elle.

- Claire, pourquoi voulais-tu venir en Hongrie?
Bien sur pour te voir. Et puis, j'avais envie de découvrir un pays étranger.

- Avant ton voyage qu'est-ce que tu savais sur la Hongrie?
Presque rien. Je savais que la capitale de la Hongrie était Budapest. Je connaissais votre plat national, la goulache. Je connaissais le vin de Tokaj. Je savais que la Hongrie était un pays sous l'emprise des soviétiques. Mais je ne connaissais pas du tout le lac Balaton.

- Qu'est-ce que tu penses des Hongrois?
Ils sont tres accueillants et chaleuruex (sauf la caissiere du supermarché SPAR).

- Á ton avis quelles sont les différences les plus grandes entre la France et la Hongrie?
Le climat, l'appétit des Hongrois, les habitudes alimentaires et vestimentaires.

- Comment est-ce que tu trouves la langue hongroise?
Ca a l'air trop compliqué. C'est une belle langue. Ce n'est pas désagréable a entendre.

- Qu'est-ce que tu penses de la cuisine hongroise?
Elle est consistante, elle est faite pour tenir une bonne journée. Il y avai
t certains plats que j'ai beaucoup aimés par exemple les pates avec des pommes de terre (krumplistészta). Il y avait certains plats que je n'ai pas aimés par exemple le káposztásrétes. En tous cas, la cuisine hongroise est une cuisine appréciable. D'ailleurs, je trouve que les Hongrois mangent beaucoup par rapport aux Francais. On me propose a manger toute la journée. Le petit-déjeuner salé me semble assez bizarre. Je pense que les Hongrois mangent beaucoup de viande et de légumes. Ils utilisent beaucoup d'épices et ils mangent de la soupe presque tous les jours.

- Qu'est-ce que tu as apprécié le plus en Hongrie?
Je trouve que le lac Balaton et le lac de Hévíz sont merveilleux. J'ai beaucoup aimé l'architecture de Budapest.

- Est-ce que vous vous occupez de la Hongrie au lycée?
On ne s'occupe absolument pas de la Hongrie en cours.

- Qu'est-ce que tu penses du francais des lycéens de notre lycée?
Vous parlez étonnement bien francais. J'admire les efforts que vous fa
ites pour acquérir toutes les finesses de cette langue.

- Quels sont les mots hongrois que tu as réussi a retenir?
Igen (oui), nem (non), kössz (merci), köszönöm (merci), szia (salut), sziasztok (salut a tous), Jó napot! (Bonjour!), Viszlát! (Au revoir!), utca (rue), kecske (chevre), cica (chat), tündérrózsa (nymphéa), majom (singe), fóka (phoque), és (et), itt (ici), magyar (hongrois) et szeretlek (je t'aime).

- Est-ce que tu as envie de retourner en Hongrie de nouveau?
IGEN : )

- Qu'est-ce que tu vas raconter sur la Hongrie quand tu retourneras en France?
La Hongrie est un pays exotique et tres beau. Ca vaut le coup d'y aller!


Merci beaucoup Claire pour tes réponses intéressantes. J'espere que
la Hongrie a résussi a t'enchanter. A tres bientot!



Par Kinga Somogyi XII.C












mardi 19 octobre 2010

Concours de BD pour groupes non-bilingues




Des terminales de classes non-bilingues - XIII.B et E - (3h de français par semaine) se sont prêtées au jeu. Les élèves ont créé des BD amusantes ou surprenantes en imaginant les dialogues des 2 personnages de la célèbre BD Les Bidochons. Nous avons aimé lire leurs créations...

Par Nathalie Errera

dimanche 17 octobre 2010

BOUE ROUGE

Le lundi, 4 octobre 2010, en Hongrie il y a eu une rupture sur un réservoir de boue rouge à côté de Ajka, environ 1 million de mètres cubes de boue rouge a inondé Kolontàr, Devecser, Somlovàsàrhely et les alentours. Bilan: 9 morts, plusieurs dizaines de blessés, des dégâts de plusieurs milliards de forints.
Mais qui est responsable de cette marée rouge? Quelles sont les conséquences sur l'environnement/ sur la santé?

La boue rouge est le produit de base de la production d'aluminium; cette boue rouge est toxique, elle pique les yeux et la gorge et brûle à travers les vêtements, la respiration de la poussière peut causer le cancer du poumon. Cette catastrophe a causé la mort de 9 personnes, des blessures graves, plusieurs sont encore hospitalisés.
Comme la rivière Torna se trouve juste à côté du réservoir de boue rouge, ce produit toxique est entré aussi dans des fleuves et à cause de l'alcalinité tous les être vivants ont été détruits tout de suite. On a essayé de protéger les rivières contre la pollution alcaline en mettant des matériaux acides dans l'eau. Heureusement on a réussi a défendre la faune des fleuves Raab, Mosoni-Duna et Danube, mais les rivières Torna et Marcal sont mortes. Le 7 octobre, vers midi la boue rouge a atteint Gyôr, à l'embouchure des fleuves Mosoni-Duna et Raab, l'eau a bouillonné, sa couleur a changé et on a même trouvé des poissons morts. Le 15 octobre, sur la partie croate du Danube on a observé qu'il y avait beaucoup plus d'aluminium dans l'eau qu'en général. Cette pollution est probablement la conséquence de la boue toxique, mais selon les autorités ce n'est pas dangereux pour l'environnement.
En plus, sur les territoires inondés on ne peut plus faire d'agriculture sauf si on change complètement le sol sur un territoire de 1000 hectares, mais évidemment ça coûte très cher.

La police s'est occupée des documents qui peuvent certifier que les réservoires de boue rouge n'ont pas été construits et utlisés correctement. Selon la direction du MAL Zrt., cette catastrophe s'est accomplie parce que le coin du réservoire a glissé sur le piédestal argilifère.
Le 9 octobre, on s'est aperçu que les digues du réservoir s'affaiblissaient de plus en plus, donc le gouvernement a pris plusieurs décisions: l'évacuation totale du village de Kolontàr, préparation des habitants de Devecser pour la fuite et la construction d'une digue qui peut défendre la région d'une deuxiéme inondation.
Heureusement pour le 10 octobre, le village de Somlovàsàrhely a limité les dégâts causés par la boue rouge grâce à l'union des habitants du village. Par contre les habitants des autres territoires inondés ne savent pas quoi faire avec la boue toxique qui couvre tout. Environ 200 habitants du village de Kolontàr disent qu'ils vont déménager, qu'ils ne veulent plus vivre là-bas.

En fait en Hongrie on ne fait rien avec la boue rouge, on la garde dans d'immenses réservoirs au total environ 55 millions de tonnes, dont 12 tonnes se trouvent à côté de Almàsfuzito, juste à côté du Danube.
En 1972, une coulée de boue grise s'est produite aux Etats-Unis à Buffalo Creek, mais c'était 30 fois plus grand que celle du 4 octobre, à Ajka. Le désastre de 1972 a fait 125 morts et environ 4000 gens ont perdu leurs maisons mais on n'a pas trouvé le responsable et les victimes n'ont reçu l'indemnisation qu'après 2 ans de litige. Même aux Etats-Unis la direction de l'entreprise a accusé la pluie. On espère qu'en Hongrie ce désastre ne prendra pas fin comme aux Etats Unis et que les responsables seront punis!


Par Papp Antonia XI.C

dimanche 26 septembre 2010

L'épice la plus chère du monde: LE SAFRAN

En automne, quand la plupart des plantes jaunit et perd ses feuilles il y a une plante dont c'est la période de floraison, c'est le SAFRAN qui est l'épice la plus chère du monde!

Pourquoi la plus chère? Pour en obtenir 1 kg, on a besoin des stigmates de 150000 fleurs de safran. Le safran (Crocus Sativus) est une espèce de crocus, l'épice est obtenue des stigmates dont il y a 3 par fleurs. Cette plante fleurit en automne, mais seulement pendant 2-3 semaines, alors c'est la période où l'on récolte les fleurs et sèche les stigmates. Le nom safran vient de l'arabe za'fran qui signifie jaune. Cette épice est appelée aussi "l'or rouge" et "le roi des épices".
La culture du safran remonte jusqu'aux périodes les plus anciennes de l'histoire; des documents saints de l'Inde et même la Bible le mentionne. En Europe il a perdu son importance après la chute de l'Empire romain Occidental, plus tard des commerçants arabes l'ont importé en Espagne, de là il a été dispersé toute autour de la Méditerrannée. On l'a utilisé non seulement dans la gastronomie, mais aussi comme peinture, parfum et médicament. (Au XIVe siècle, pendant l'épidémie de peste les médicaments les plus cherchés étaient ceux qui contenaient du safran; à cause du ravissement d'un tel envoi même une "guerre de safran" de 14 jours a éclaté!) On a cultivé du safran aussi en Hongrie, à l'époque du roi Màtyàs notre pays était une grande puissance du safran. Même les paysans du XVIIIe siècle l'ont payé comme impôt. Au début du XXe siècle on en a importé 8800 kilos par an, donc on peut dire que c'était l'épice de base de la cuisine hongroise. Mais il a disparu brusquement, probablement à cause de l'empiètement de nouvelles épices et de la difficulté de sa culture.
De nos jours, en dehors des pays méditerranés on en cultive quelques kilos par an à Mund, petit village suisse. En Europe, le producteur de safran le plus important est l'Espagne et l'Iran à l'extérieur de l'Europe. Ces deux pays donnent 80% de la production du safran du monde! On dit que celui de Kashmir est de la meilleure qualité, mais il est très difficile d'en obtenir. Les producteurs de safran les plus importants après l'Espagne et l'Iran sont l'Inde, l'Italie et le Maroc.

Le vrai safran est de couleur rouge foncé, rouge bordeaux, ses stigmates sont assez longs et minces, mais on essaie souvent de le falsifier avec du carthame qui est plutôt orange et ses stigmates sont plus gros.
C'est vrai que le vrai safran est assez cher, mais il en faut utiliser très peu; même si on ne met que quelque stigmates dans notre plat, il aura un goût particulier et une belle couleur. Les arômes du safran soloublent dans les liquides c'est pourquoi il faut le mouiller dans l'eau, lait, soup de viande...
Le safran est utilisé surtout par la cuisine méditerranée, quelques plats - comme la paëlla de Valence et la bouillabaisse de Provence - seraient inimaginables sans le safran.

Voici une vidéo sur la cultue du safran au Maroc:
http://www.youtube.com/watch?v=t1SoqzKz_Is

Par Papp Antonia XI.C

jeudi 10 juin 2010

3 mois en France, interview exclusive!


4 élèves de la classe de XI.c viennent de rentrer de Saumur, après un long séjour de 3 mois oú ils ont été accueillis dans des familles françaises et étudié à l'Institut privé de Saint-Louis. Voici en exclusivité, l'interview de Somogyi Kinga, Borsos Timi, Sipos Őszike et Kálmán Bence...

Que vous ont apporté ces 3 mois á Saumur?

Kinga: Je suis devenue plus autonome, plus débrouillarde, plus performante en français et plus ouverte aussi.
Timi: Je me sens plus sûre de moi et j'ai appris á mieux connaître mes 3 camarades hongrois.
Őszike: Je suis franchement plus ouverte et plus sociable. J'ai vraiment aimé vivre avec une famille qui a des enfants...vivre en communauté m'a beaucoup plu surtout que je suis fille unique.
Bence: Je suis devenu plus sociable.

Quel souvenir vous a le plus marqué?

Kinga: Ma famille d'accueil était parfaite! Ma classe était la classe idéale...Ces 3 mois m'ont beaucoup aidée. J'ai eu beaucoup d'amis. Au niveau social, j'ai adoré cette vie équilibrée.
Timi: Moi aussi, ma famille d'accueil reste mon meilleur souvenir, J'ai eu une famille très affectueuse.
Őszike: Comme c'était un lycée privé catholique, il y avait donc une communauté catholique. Il y avait un pèlerinage, c'était intéressant de découvrir la façon dont ils pratiquent cette religion. Car nous sommes catholiques aussi mais j'ai trouvé que l'église hongroise était différente de l'église française...Je veux dire que c'est plus joyeux et plus "cool" en France, en Hongrie c'est plus sérieux et traditionnel.
Bence: Mes camarades de classe français m'ont marqué. Cette camaraderie était importante pour moi: non seulement ils étaient très sympas mais en plus je pouvais pratiquer le français...

Quel cours avez-vous préféré au lycée et pourquoi?

Kinga: Les cours de sport. Le base-ball est par exemple moins fatigant qu'ici. Il y avait toujours une bonne ambiance. Le sport m'a aidé progressivement á améliorer mes relations avec la classe. L'Histoire aussi! Le prof était très compétant dans ses explications, c'était intéressant.
Bence: Les cours de littérature. J'ai beaucoup aimé le fait qu'en France, on fasse des analyses de textes, on apprend á réfléchir par soi-même. L'analyse permet la compréhension puis la réflexion. Alors qu'en Hongrie, pour avoir une bonne note, il faut se contenter d'écouter et d'écrire un discours sur un texte et de l'apprendre par coeur. Comme ça, on ne peut pas faire travailler notre esprit critique, construire nos propres opinions et développer notre sensibilité.
Timi: Je suis tout á fait d'accord avec Bence!!!!!
Őszike: J'ai aimé la physique, la chimie et la bio...les expériences...la blouse blanche...C'était bien réparti: pratique/théorie.

Qu'est-ce qui est vraiment différent de le Hongrie?

Kinga: Le système éducatif. Ici en Hongrie, nous devons tout apprendre par coeur! En France, les élèves apprennent á réfléchir par eux-mêmes. Par contre, le niveau d'anglais des élèves français est choquant!
Timi: Il me semble que la vie est plus calme en France...Ici on doit toujours se dépêcher.
Őszike: L'attitude des jeunes. Ils s'habillent comme des adultes, ils veulent paraître plus matures mais ils ne le sont pas!
Bence: Une journée d'école. La répartition des cours, le déjeuner á midi, c'est très différent.

Les mots (ou expressions) français que vous ne connaissiez pas avant et que vous avez souvent entendus ou même utilisés?

Kinga: Oh beaucoup d'expressions familières!!! mais un peu de tout en fait: "être dans les nuages", "être sur des charbons ardents", "fais gaffe"," je te kiffe", "parle á ma main", "genre... "(au lieu de "par exemple"), "c'est d'la boulette!"
Timi: "Oh la vache!". En fait, j'habitais dans une ferme et un jour une vache est sortie et se trouvait devant la porte d'entrée. Et ma maman d'accueil a dit: "oh la vache!"...
Őszike: Moi, j'ai vraiment peur des oiseaux et de tout ce qui vole en général... Grâce á ma maman d'accueil j'ai appris á les toucher et á êre plus proches d'eux, et lá... j'ai appris la différence entre "crotte" et "fiente"...
Bence: "punaise!" une expression familière qui est plus forte que "zut!"

Merci beaucoup á tous les 4! Vous avez été précis, très intéressants et vous vous êtes montrés assez passionnés. En espérant que vous garderez encore longtemps le contact avec Saumur...

Par Errera Nathalie, rédac' chef du blog

jeudi 3 juin 2010

Les perles des élèves

Voici des "extraits", drôles ou mignons, des 1ères lettres de motivation en français de la classe de IX.c...

"...je voudrais travailler chez vous car je voudrais chercher le monet du poche..."

"...Je vous pire d'agréer, monsieur, l'excursion de mes sentiments..."

"...je suis ouverte et je communique couramment."

"Monsieur! Je peux garder les enfants tous les soirs. J'aime les petits enfants!"

"...Je m'appelle Petra...Je suis décontracté et travailleur...Je voudrais travailler comme garçon dans votre restaurant."

"...Je vous serais reconnaissante si je travaillais comme livrier dans votre librairie."

"...mon plus haut qualifié est l'école primaire..."

"Je peux aller à Paris pour un interroge quand vous voulez!"

"Je vous prie d'agréer, monsieur, l'expérience de mes sentiments..."

mardi 1 juin 2010

Voyage culturel en Belgique

Ce voyage a été rendu possible grâce au soutien de la Wallonie-Bruxelles International



Cette année la classe de 12C a voyagé en Belgique pour y passer six jours inoubliables.
Nous nous sommes rencontrés devant le lycée Samedi 15 mai, le soir. Le lendemain matin, nous sommes arrivés à Bruxelles. Après un peu de repos dans une auberge de jeunesse, on a visité le centre-ville, nous nous sommes promenés dans les rues de la Galerie Royale, admirant les chocolateries belges. L’après-midi, on a découvert l’Atomium, qui a une forme d’atome et qui offre une vue panoramique sur toute la ville.


Pu
is ceux qui étaient déjà fatigués pouvaient rester dans le parc de l’Atomium, mais ceux qui avaient envie de visiter le Mini-Europe y sont allés et y ont passé leur temps libre.

Lundi, on s’est levés très tôt, puisqu’on est partis ce jour-là à Lille. Après une présentation concernant les universités du Nord-Pas-de-Calais, on a déjeuné à la cantine et on a visité la ville. Le plus remarquable était la station de métro Lille Europe avec toutes ses fresques.
Mardi, on a visité le musée Magritte qui était un peintre surréaliste belge. L’après-midi on a traversé un parc national à La Panne puis on s’est promenés au bord de la mer. Les plus courageux s’y
sont baignés!
Jeudi, quelques élèves sont allés à la Galerie Royale avec Julien pour pouvoir acheter du chocolat unique, bien décoré, belge. Ensuite, on est partis pour le Luxembourg où on a passé l’après-mi
di. La classe est repartie en Hongrie le soir avec des souvenirs impérissables.
Par Donev Zsaklin XII.C

lundi 24 mai 2010

Voyage de classe à Saumur

Le 5 mai 2010 notre classe – la classe X.C - est partie pour la France avec l’accompagnement de nos professeurs principales et Nathalie Errera.
Nous avons passé une semaine à Saumur qui est une jolie ville au bord de la Loire où se trouve l’Institition Saint Louis avec qui notre lycée fait des échanges régulièrement. Nous sommes arrivés à Saumur en passant par Paris et Versailles. Malheureusement on n’a pas réussi à visiter le château de Versailles parce que les employés du musée ont fait la grève, mais le spectacle du jardin splendide qui entoure le château nous a consolés un peu. A Paris nous avons eu l’occasion de visiter le musée du quai Branly où on a pu découvrir l’art et la civilisation d’Afrique, d’Océanie, d’Asie et d’Amérique. A Saumur nous étions logés chez des familles françaises pendant sept jours; c’était un dur exercice de langue! Nous avions le temps de connaître un peu la ville de Saumur et plusieurs monuments de la région comme le château d’Angers, la Cave aux Moines, l’Abbaye de Fontevraud et enfin le Zoo de Doué pour nous détendre un peu. Et comme notre lycée et le Lycée Saint-Louis participent aussi au projet Comenius nous nous sommes occupés des années 60 (la vie dans chaque pays avant la chute du Rideau de fer), nous leur avons présenté quelques objets de l’époque communiste, le Musée de la Terreur et l’Histoire de la Hongrie. Notre classe a même participé à une réception à la mairie de Saumur où on a remercié cette formidable possibilité de pouvoir être là. En plus, le lendemain il y avait un article sur notre séjour dans le journal local: Le Courrier de l'Ouest:
Nous sommes repartis pour la Hongrie le 12 mai et en cours de route nous avons visité deux châteaux de la Loire : Amboise et Chenoncau. Enfin, nous avons passé une journée à Dijon pendant laquelle on a parcouru la vieille ville et avons fait du shopping dans un immense centre commercial.
Dans l’ensemble on s’est très bien sentis, on a pu voir beaucoup de choses intéressantes et heureusement nos familles d’accueil étaient très gentilles.
Par Papp Antónia X.C

jeudi 20 mai 2010

Notre premier voyage de classe en Provence


La classe de IX. C a fait un voyage de 10 jours au Sud de la France. C’était un voyage scolaire mais nous nous sommes beaucoup amusés. Il y avait juste un problème : la météo. Malheureusement, il ne faisait pas beau et il pleuvait souvent. Nous sommes partis le 30 Avril, vers 23h. Le matin, on a visité le lac Garda en Italie. Puis, on a visité une ville intéressante qui était en pierre. C’était vraiment fabuleux ! La deuxième nuit, nous nous sommes installés à Antibes. Le lendemain, on a vu le Grand-Canyon qui est merveilleux et notre premier programme était le Musée Picasso. Nous nous sommes promenés dans une rue pittoresque pour aller au musée. Nous avons vu une calanque magnifique. Puis, nous sommes partis pour Grasse, à l’usine des parfums. C’était le meilleur programme pour les filles. Le soir on est arrivés à Uzès. Le lendemain, on a visité le Théâtre antique d’Orange: c’est pittoresque. Le 4 Mai, nous avons passé une nuit blanche parce qu’il pleuvait fort et il y avait un vent violent. Le matin, nous sommes allés á Les Baux oú il y a une cité fortifiée, un château fort. Plus tard, on est allés á Avignon oú on a visité le Palais des Papes et le Pont Saint Bénézet. Il existe une chanson sur ce pont. Le lendemain, nous avons visité le Pont du Gard qui était magnifique. Nous sommes allés á Arles aussi oú nous avons reçu du temps libre et on a visité les arènes. Le célèbre peintre– Van Gogh a vécu á Arles pendant 9 ans. On a visité une usine intéressante oú on fabrique du vin et de l’huile d’olive. Á l’époque on utilisait l’huile d’olive pour réchauffer les maisons á Marseille. C’est vraiment intéressant, n’est-ce pas ? Le 6 Mai, le soleil brillait ! C’est incroyable ! D’abord on a visité une usine oú on fait de l’eau minéral Perrier. Puis, nous sommes allés au bord de la mer dans une ville. Ici, nous nous sommes baignés dans la mer un tout petit peu. Après la baignade, nous sommes partis pour Nîmes. Ici, on a regardé un film en 3D dans la Maison Carrée et on a visité les arènes. Le 7 Mai, on est allés á Marseille le matin. Tout le monde a adoré. C’est une ville animée avec un grand port oú on peut trouver beaucoup de bateaux. La classe voulait vivre ici. Puis, on est allés à Saint-Tropez et le soir on est arrivés á Nice. La vue de notre logement était magnifique : nous avons vu un aéroport. Le lendemain, nous avons commencé notre journée á Nice. On est allés au Musée Chagall. L’après-midi était fantastique : on a reçu du temps libre á Nice, á peu près 4 heures ! On a visité la mer et nous sommes allés dans les boutiques. Puis, on est allés á Ezé oú la vue sur la Mer Méditerranée est très belle. Le soir, on est allés á Monaco. C’était une ville parfaite á mon avis. Des Ferraris partout... Malheureusement, il pleuvait fort mais on a vu les tribunes de Formule 1, des bateaux dans le port et beaucoup de casinos. Nous sommes partis pour la Hongrie vers 20h et après 1170km de voyage on est arrivés á Veszprém. Nous étions heureux quand nous avons vu nos parents devant notre lycée. C’était un voyage super !
Par Szoboszlai Szintia IX. C

vendredi 23 avril 2010

Semaine multinationale Comenius

Avec l’apparition du printemps, notre lycée est aussi devenu plus coloré la semaine du 12 au 16 avril. En effet, quatre nationalités différentes ont visité Veszprém, particulièrement le lycée Vetési Albert dans le cadre d’un projet Comenius.
Les élèves participant au projet et venant de France, d'Ecosse, de Slovénie et d'Allemange ont été hébergés chez les familles hongroises. Grâce á l’hospitalité généreuse des élèves du lycée Vetési et á la bonne organisation de l'équipe pédagogique, les étrangers ont pu passer une semaine riche en programmes et en expériences humaines et culturelles dans notre région.
Le projet intitulé” Rideau de fer d'ici et de là” a pour but général de faire découvrir aux jeunes européens le clivage qui a séparé l'Europe en 2 blocs avant la chute du mur de Berlin. C'est un projet qui va durer 2 ans et qui se concrétisera par la réalisation d'un grand journal sur internet qui présentera les travaux des élèves des 5 pays. Cette rencontre chez nous, en Hongrie, visait á présenter les régimes communistes du bloc soviétique. Notre pays représentait un lieu idéal pour la réalisation de cette première rencontre du projet, parce que les jeunes avaient la possibilité de visiter le musée de laTerreur á Budapest et le parc des statuts á Érd.
Grâce aux exposés interpretés par toutes les nations les élèves ont pu analyser cette époque socialiste sous différents points de vue et enfin ils ont réussi à mieux comprendre nos différences.
En dépit du temps pluvieux? tous les participants ont visité la capitale, la péninsule de Tihany et ils ont fait une promenade en bateau sur le lac Balaton.
La semaine du projet s’est terminée avec un dîner traditionnel hongrois composé de goulache et de pogatchas. Après le repas, l’ambiance était tellement bonne que le proviseur hongrois a aussi dansé avec avec les élèves sur la musique traditionnelle écossaise!
Par Ràsky Szimonetta, XIII.c

dimanche 18 avril 2010

Les élèves d’Aix-les-Bains en Hongrie du 27 mars au 1er avril



Samedi matin à 6 heures, Monsieur Kiss a réveillé les élèves hongrois, mais les Français étaient en retard. Après leur arrivée, les élèves ont passé le week-end chez les familles. Ils ont eu l’occasion de goûter des plats hongrois. Les programmes étaient très différents.
Lundi ils ont visité la capitale de la Hongrie. Les accompagnateurs leur ont présenté le quartier du château et le Parlement. Ils ont fait du bâteau sur le Danube et ils se ont fait une promenade sur l’île Marguerite.
Mardi à 9 heures 4 filles hongroises ont présenté le lycée Vetési Albert aux Français. Le programme a commencé avec la visite de la cristallerie d’Ajka qui n’est pas une ville très touristique. Après cette ville le lac Balaton était le deuxième programme de mardi. Sur la péninsule de Tihany les Français ont visité l’abbaye et ils ont pu essayer l’écho de Tihany qui est très célèbre en Hongrie. À Balatonfüred ils ont marché sur l’allée Tagore.
Mercredi les élèves sont allés à Budapest de nouveau. Ils ont reçu du temps libre sur la rue Váci qui est la rue commerçante la plus célèbre de notre capitale. La halle de Budapest est un bâtiment très spectaculaire. La rue d’Andrássy fait partie du patrimoine mondial. Au bout de cette rue ils ont vu la Place des Héros. Les Français ont formé deux groupes pour visiter facilement la Maison de la Terreur. Après les programmes à Budapest ils sont arrivés à Veszprém et les élèves hongrois ont fait une soirée d’adieu où les garçons ont joué de la musique. Puis on a continué la siorée dans le centre-ville.
Jeudi on a présenté les exposés sur la Hongrie. On a mangé à la cantine, ensuite le programme était la visite de la ville de Veszprém. À 5 heures de l’après–midi les Français sont partis. En espérant qu’ils ont passé une agréable semaine chez nous, en Hongrie, nous attendons de leurs nouvelles. Par Ivett Farkas XI.C

dimanche 11 avril 2010

Nos enfants nous accuseront


«Vigyázat, ehető!»-ça sera le titre du nouveau documentaire français réalisé par Jean-Paul Jaud dont le titre d'origine est: Nos enfants nous accuseront. Ce film dont le thème central est l'empoisonnement des aliments par les toxines de la chimie agricole a été présenté à la presse à Cannes le 22 mai 2008 et sorti sur les écrans en France le 5 novembre 2008. En Hongrie on peut le regarder dans les cimémas a partir du 22 avril.

Chaque année en Europe 100 000 enfants meurent de maladies causées par l’environnement. 70% des cancers sont liés à l’environnement dont 30% à la pollution et 40% à l’alimentation. Chaque année en France, on constate une augmentation de 1,1% des cancers chez les enfants. En France, l’incidence du cancer a augmenté de 93% en 25 ans chez l’homme. Dans un petit village français au pied des Cévennes, le maire a décidé de faire face et de réagir en faisant passer la cantine scolaire en Bio. Ici comme ailleurs la population est confrontée aux angoisses contre la pollution agro chimique. Ici commence un combat contre une logique qui pourrait devenir irréversible, un combat pour que demain nos enfants ne nous accusent pas.

Le film commence à l’Unesco, lors d’un colloque réunissant des sommités mondiales de la médecine, signataires de l’Appel de Paris. Un seul mot d’ordre : Non pas se contenter de constater les ravages, mais trouver tout de suite les moyens d’agir, pour que, demain, nos enfants ne nous accusent pas de les avoir abandonnées.

Vous pouvez regarder la bande-annonce sur le site: http://www.youtube.com/watch?v=nXu3w2PqAZw

Comme c'est un film soustitré je propose de le regarder aux élèves de la section bilingue franco-hongroise du lycée et même aux profs de français.
Par Papp Antonia, X.c

lundi 5 avril 2010

LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS AVEC MICHAEL PALIN (partie 1)

Un merveilleux matin d’automne Michael Palin, le voyageur connu jette un dernier coup d’oeil sur l’horloge de « Reform Club » qui indique exactement 9.45. Il a décidé qu’il serait à la même place au bout de 80 jours, après qu’il aura fini le tour du monde sur les traces de Phileas Fogg. Il ne prendra pas l’avion, il va voyager seulement en train et en bâteau. En surveillant toujours le temps de près, le parcours de Palin nous conduit à travers Paris, Venise, Dubai et Bombay, en passant par Singapore et Los Angeles, enfin en traversant l’Amérique du nord il rentre à Londres. Pendant le voyage il rencontre une foule de gens intéressants, des cultures variées pendant qu’il fait la course contre la montre. Mais est-ce qu’il sera de retour à Londres avant la date donnée ?

1er jour : 25 séptembre 1988

Le tour du monde commence à Londres, à la gare Victoria. Comme Phileas Fogg avait un servant appelé Passepartout, Michael a aussi un Passeapartout, mais il s’agit de 4 hommes qui travaillent pour la BBC. A la gare ils prennent le train qui traverse l’Europe le plus rapidement, c’est Venise-Simplon-Orient Express. En 1988 il n’existe pas encore le tunnel sous La Manche donc les passagers doivent traverser le canal en ferry. Michael bavarde beaucoup avec les passagers et il constate que ceux qui prennnent Venise-Simplon-Orient Express veulent seulement se sentir bien.

2e jour : 26 séptembre
Le matin, le train passe à côté du lac de Zürich et quitte les pays les uns après les autres quand Michael apprend la première mauvaise nouvelle : on fait la grève en Italie, les trains ne circulent pas donc ils prennent un bus pour aller à Venise. Là, il loue une chambre qui a une vue sur le toit de la maison en face.

3e jour : 27 séptembre

Tôt le matin Michael se promène dans les rues de Venise et comme c’est le mois de séptembre, il n’y a pas beaucoup de touristes. Pour ne pas voir la même chose que les touristes regardent en écoutant le guide ou un gondolier sur le « Canal Grande ». Mais il y en a d’autres qui connaissent aussi bien les canaux que les guides et les gondoliers, par exemple les éboueurs, donc Michael Palin devient balayeur de rue pour plusieurs heures et il dit qu’on peut vraiment visiter Venise comme ça. Enfin, vers 10 heures du soir il prend un navire pour aller en Alexandrie.


4e jour : 28 séptembre

Le paquebot appelé « Espresso Egitto » qui fait le trajet de Venise à Alexandrie - en touchant la ville d’Athènes - tous les 10 jours est presque vide. La route du navire conduit à travers le canal korinthien qui a une longueur de 4 miles (6,4 kilomètres). Ce canal a été ouvert en 1893, donc exactement 20 ans ont séparé Jules Verne de la conduite de Phileas Fogg à Athènes. Alors il lui a fait prendre un navire qui circulait entre Brindisi (sud de l’Italie) et Bombay. Mais comme il existe le canal korinthien Michael Palin a l’occasion de visiter Athènes en quelques heures et il peut regarder le plus stupéfiante unité militaire du monde, les evzons. Ils portent un uniform spécial, une jupe plissée, la fustamelle qui a 400 plissages pour symboliser la domination ottomane qui durait 400 ans. A Athènes l’Espresso Egitto se remplit, ainsi le personnel de cuisine doit préparer les plats pour 300 passagers. Pour aider un peu Michael devient cuisinier pour quelques heures.

7e jour : 1er octobre

A Alexandrie le voyage confortable à travers l’Europe prend fin. A partir de ce jour le voyage continue dans un milieu très différent et Michael Palin peut connaître différentes cultures. Phileas Fogg a atteint le golfe de Suez en traversant le canal de Suez, mais en 1988 il n’y a plus de bateau de passagers qui traverse le canal de Suez. Ainsi Palin doit aller au Caire et puis à Suez où il peut prendre un navire qui l’emmène à Jeddah. Au port d’Alexandrie Michael prend une voiture attelée pour aller à la gare, mais à cause des problèmes de langue il est un peu compliqué d’acheter des billets pour le Caire. Le trajet du train conduit vers la capitale d’Egypte au long du Nil. Dans le train Michael discute avec un hommme et lui demande ce qu’il pourrait faire au Caire. La réponse : L’après-midi il y aura un match de foot, notre équipe nationale va jouer. Allez le voir ! Alors Michael va le regarder et après il loue une chambre à l’hotel Windsor (qui est situé dans la vieille ville du Caire) et le soir, au bar Michael rencontre un opérateur qui l’invite à un tournage.

8e jour : 2 octobre

Michael appelle la compagnie de navigation maritime égyptienne et apprend qu’il peut partir de Suez pour Jeddah avec le navire « Algeria » le 9e jour. Ainsi il a un jour pour parcourir le Caire. D’abord il va dans un café et commande un thé, mais il reçoit aussi un narguilé. Après, selon le petit papier qu’il a reçu au bar, il doit aller à l’adresse donnée. Au tournage il joue l’homme dans l’ascenseur puis il discute avec une vedette égyptienne, Norel Sharif. Michael lui demande quels sont les thèmes les plus fréquants des films égyptiens. Norel répond qu'il s'agit de problèmes sociaux, l’amour et il ajoute que les gens aiment les comédies et les films d’action. L’après-midi Michael visite les pyramides et fait du chameau, puis il prend un taxi car il n’y a pas de liaison ferroviaire entre le Caire et Suez.
9e jour : 3 octobre

Michael attend au port de Suez pour apprendre quelque chose du départ : on a annulé le départ de navire « Algeria » à cause du moteur défectueux. Le prochain navire est « Al Qamar El Saud » qui part pour Jeddah le 11e jour mais n’atteint pas la correspondance. Phileas Fogg avait besoin de 6 jours et demie pour atteindre Suez, donc Michael est a un retard de 3 jours. Comme le paquebot part le surlendemain Palin a presque deux jours pour visiter la ville.

11e jour : 5 octobre

De nouveau au port. Michael et son Passepartout ont reçu des places pour le navire « Al Qamar El Saud » qui part pour Jeddah vers midi. Il n’y a pas de passagers européens sur le paquebot en dehors d’eux. Ce navire transporte surtout des pélerins à la Mecque et des ouvriers étrangers, ce jour-là les passagers sont des ouvriers. Pour apprendre si Michael peut prendre le paquebot « Ville du Havre » il appelle la compagnie de navigation maritime de Jeddah. La réponse : Je regrette Michael, le navire « Ville du Havre » est arrivé le matin et demain matin il va partir pour Mascat. Avec ce paquebot Palin aurait pu aller à Mascat d’où il y a une connexion de dau (barcasse) pour l’Inde. Il y a des daux en partant de Dubai, mais Dubai se trouve à l’autre côté du détroit de Hormuz.

12e jour : 6 octobre

A Jeddah les passagers doivent se faire vacciner contre la méningite. Suivant le plan Michael devrait prendre un paquebot italien qui va à Dubai, mais comme ça il perdait au minimum 4 jours. En plus selon un télégramme il est impossible d’acquérir un dau à Mascat, donc il est indispensable que Michael aille à Dubai.

14e jour : 8 octobre

A l’aube Michael reçoit une lettre du ministère de l’intérieur de l’Arabie saoudite dans laquelle on lui permet de traverser l’Arabie saoudite en voiture jusqu’à Dubai. Mais c’est valable seulement pour Michael , son Passepartout n’a pas reçu de permission pour filmer, donc il doit prendre l’avion. Le paysage que Palin traverse est mort, il ne voit que quelques chameaux, en plus dans le désert il fait environ 60°C. A Riyadh il loue une voiture pour aller à la frontière de Quatar, là il prend un taxi et enfin il arrive à Dubai le 10 octobre très tôt le matin. Au total il a voyagé 1347,5 miles (2168,5 kilomètres) en un seul weekend.
16e jour : 10 octobre

A Dubai Palin retrouve son Passepartout et ils commencent à chercher un dau qui les emmène à Bombay. Le commerce prospère dans cette période de l’année, donc des daux partent dans toutes les directions de Somaile à Zanzibar. Michael trouve un dau qui va à Bombay. Il se met d’accord avec le capitaine qu’il emmène Palin et son Passepartout à Bombay. Ils vont partir le 18e jour et ils arrieveront en Inde au bout de 6 jours.

17e jour : 11 octobre

Le matin il fait environ 50°C dans le plus grand port de barcasse du monde. Comme Michael et son Passepartout vont passer 6 jours sur mer ils doivent faire des courses, mais ce qu’il pourraient acheter quand il n’y a pas de frigo sur le bateau ? Alors ils achètent un sac de riz, des conserves de thon et tout de quoi un passager européen pourrait avoir besoin.

18e jour : 12 octobre

Le matin on emballe tout et Michael et Passepartout montent aussi dans le dau appelé « Al Shama ». Phileas Fogg est arrivé à Bombay le 18e jour avec le paquebot « Mongolia ». Michael Palin va passer 6 jours sur mer sur un dau sans relation radiophonique, sans aucun gilet de sauvetage, avec un équipage qui ne parle pas l’anglais du tout. Le dau fonctionne en totalité avec la force humaine sauf le moteur. L’équipage fait tout pour le confort, ils étirent une banne contre la chaleur. En cours de route le capitaine Hassan accoste un autre dau venant de Bombay pour procurer la météo la plus récente : il fait beau, il n’y a rien de quoi on aurait peur. Mais la météo n’est pas le seul danger, le dau va traverser le détroit de Hormuz le soir sans lumière et radar. Après ils vont arriver dans le golfe d’Oman et puis ils vont passer 4 jours sur la mer d’Arabie. L’après-midi le dau s’arrête parce que le moteur s’abîme, heureusement en quelques heures ils réussissent à le réparer. Dans cette période de l’année le soleil descend vite et comme il n’y a pas de lumière sur le dau il faut faire le lit vers 6 heures.

19e jour : 13 octobre

A cause du manque de plomberie les toilettes sont un trou dont le visite est assez dangereux pendant la nuit et il est possible de faire une douche d’un chadron. Les technologies de navigation sont traditionnelles, les satellites ne remplacent pas encore le sextant et le cahier de notes. La quantité de l’aliment est stricte mais ils le partagent tout entre eux. Les plats sont tellement délicieux que les conserves restent fermés. La vitesse de l’ascension est angoissé, ils font 200 miles (321,8 km) en 24 heures.

20e jour : 14 octobre
Le cuisinier essaye de rendre les repas, ce jour-là au lieu de préparer du riz il prépare des frites pour Michael et Passepartout. L’après-midi ils quittent le golfe d’Oman et avancent vers Bombay sur la mer d’Arabie. En plus des dauphins et des mouettes entourent le dau et c’est le premier jour quand ils peuvent hisser les des voiles.

24e jour : 18 octobre

Pendant la nuit, il arrive le relâchement du ventre à Palin. En plus ce jour-là ils atteignent les bords peu profonds de l’Inde donc ils peuvent faire la pêche. Dans quelques heures le bâteau se remplit avec des poissons (surtout avec du gedri). Un membre de l’équipage, Kasib va faire un tour sur Michael pour le masser. Le dau n’est pas un lieu convenable pour le maladie : il n’y a pas de confort, il n’y a pas d’ombre et on peut pas être seul. En plus le capitaine annonce qu’ils ne peuvent pas entrer dans le port parce que le bureau de la douane est déjà fermé. Comme ça Michael doit passer encore une nuit sur le dau.

25e jour : 19 octobre

On hisse le drapeau indien et l’atmosphère devient tendu sur le dau. L’équipage fait descendre le bâteau de sauvetage et Michael Palin prend congé du capitaine Hassan et de son équipage. Après les adieux Michael dit : « Je me sens exécrablement et on a presque voyagé 8 jours au lieu de 6, malgré tout ça je suis triste que je devais quitter le dau. Passepartout et moi, nous avons confié à eux et ils l’ont rendu pareille avec une grande générosité. Je sais que pendant le voyage je ne trouverai pas des amis comme les matelots de « Al Shama ». Maintenant je veux pas accepter que je ne les verrai plus. »

Dans la prochaine partie : Michael Palin prend un train pour traverser l’Inde et atteindre Madras. Là, un peu difficilement il trouve un navire qui l’emmène à Singapore, mais le paquebot rate presque la correspondance qui l’emmènerait à Hong Kong. Là, Palin rencontre un ami qui l’accompagne pendant quelques jours et ils mangent même du serpant dans un restaurant de haut niveau.
Par Papp Antónia X.C